[Un Matin de Janvier]
Si quelqu’un se souvient de ce matin-là,
Ce matin de Janvier,
Si quelqu’un se souvient, dites-le moi,
Je n’arrive plus à me rappeler.
Ce matin où j’ai écrit, plutôt que lutté,
Mais pas n’importe quoi, non,
Ces huit poèmes à mon cœur, arrachés,
Et dont seul je connais les noms.
Il me faudrait le jour précis,
Dans un recueil je note les dates,
Il me manque celle-ci,
Car je les ai écris à la hâte.
Si le souvenir vous en est,
Je ne pourrais que vous remercier,
C’était un matin de Janvier,
C’est tout ce que je sais.
Le poème de la semaine
Bien que tout soit encore très proche du balbutiement, maintenant que j’ai entamé la publication de plusieurs morceaux de mon imagination, je commence à avoir pas mal de choix quand je veux décider de ce que je souhaite publier.
Alors, pourquoi partir sur un poème ? conclus-je d’un ton péjoratif.
Déjà, vous vous demandez peut-être même pourquoi je pose cette question ci-dessus. En effet, il est tout à fait possible que vous appréciez la lecture d’un poème comme celle de n’importe quel autre texte, peut-être plus, alors pourquoi ma remarque sonnait-elle aussi péjorative ?
Bon, je sais que vous n’avez pas l’intonation de ma voix quand c’est écrit sur une page internet donc je vais préciser que c’est péjoratif dans le contexte (c’est pour ça que j’ai mis un verbe d’action a posteriori).
Tout ça vient du fait qu’avant, quand je publiais un poème sur d’autres plateformes, c’était surtout pour boucher les trous. Je manquais de temps pour écrire voire simplement choisir le texte que je voulais poster, donc je mettais en ligne un poème. En général, c’est simple, efficace, parlant, et pas prise de tête à choisir. Je ne suis pas à ce point fier de mes poèmes pour prétendre que je n’ai pas à choisir celui qui donne la meilleure impression, mais disons que je me casse moins le cerveau à décider si l’un ou l’autre est mieux à sortir en premier.
Or, dernièrement, je ne fais plus ça. Enfin, si, je l’ai fait avec le premier, parce que je voulais prendre le temps de boucler le chapitre 1 de XénoGenesis II ou quelque chose d’autre avant de me jeter à l’eau. Bon, disons que maintenant que j’ai découpé ce dernier en une dizaine de morceaux, c’est pas la matière qui me manque pour publier. Puis, cette semaine a été particulièrement dense et productive, donc j’ai plein de petites choses sous le coude. L’idée de poster ce poème était donc à des lieues d’en faire une rustine comme à mon habitude.
J’essaie, au contraire, de mouvoir un peu cette habitude : publier un poème par semaine, quoi qu’il arrive, plutôt que d’attendre de manquer de textes et d’en enchaîner cinq parce que je ne saurais pas combler les blancs autrement. Aussi parce que, comme vous l’avez constaté, ce poème a un rapport étroit avec le mois courant. Ça aurait été dommage de prioriser d’autres textes pour finir par publier celui-ci en Février ou Mars. Disons que la situation aurait manqué d’un peu de poésie.
Comme je l’ai précisé dans mon post-scriptum autour du premier Poème, s’il y a bien une oeuvre que je suis en mesure de vous livrer complète, c’est bien mon recueil. Alors ce serait dommage de retarder sa sortie, non ?
Rendez-vous est donc pris. Ce sera, comme un peut tout ici, livré à l’humeur, mais je vais effectivement essayer de poster un poème par semaine. Peu importe le jour, l’intérêt est avant-tout de vous offrir une perspective sur un genre littéraire qui me suit depuis mes débuts.
Sur ce,
Belle Lune,
Wayce Upen Foya
Oh je l’aime bien celui là !
(Oui, j’ai jamais pris la peine de fouiner le site, mais comme je suis retourné dessus en écrivant « Reorganizacion del Discorodo », j’ai été pris d’un élan de curiosité sur le cyndrespace !)