2022
Nous y voilà.
Il est temps pour moi de vous souhaiter la Nouvelle Année et d’espérer qu’elle sera porteuse de renouveau.
J’ai précisément attendu la date d’aujourd’hui pour considérer le passage du Nouvel An, le 6 janvier, afin de célébrer par la même occasion l’anniversaire du cyndrespace. Je ne sais plus exactement quand j’ai eu cette pulsion pour me décider à ouvrir une plateforme virtuelle, ni quand j’ai pris le nom de domaine. En revanche, le premier article posté ici, qui sonnait alors les débuts officiels du site, date du 6 janvier 2021.
Je ne vais pas m’amuser à rétrospectiver en long, en large et en travers sur l’année qui vient de s’écouler. Déjà, parce que je n’en ai pas le temps, mais aussi parce que je ne pense pas en avoir l’inspiration. Enfin, soyons honnêtes, cette année n’a pas été aussi parfaite que ce que je l’avais ambitionnée. Il y a eu des ratées, des manquements, des changements de rythme, de la pénurie de matière. Si je devais retenir un point positif majeur cependant, c’est celui de n’avoir jamais renoncé, d’y être revenu à chaque fois, et surtout, en ce qui concerne les derniers mois passés, de ne pas avoir cédé à la facilité en ‘‘m’obligeant’’ à rattraper mes articles de retard.
Même si la tentation était grande de faire table rase et de repartir à l’instant ‘T’ pour effacer d’un coup d’un seul tout le retard, ce n’est pas le propos de cette année. Si le site a commencé à existe aussi tôt par rapport au moment où je sais que j’aurai plus de liberté pour rédiger mes articles, c’est pour deux raisons. La première : il me fallait, à moi, un point d’ancrage dans le quotidien que je prend tant de plaisir à dénigrer pour garder à l’esprit que mon objectif de vie est l’écriture. C’était une échappatoire comme une autre. La deuxième : il fallait poser les bases d’une ambiance, d’un univers, d’une plume, auxquels un lecteur pourrait s’intéresser. Je savais pertinemment qu’une première année d’articles, avec des publications approximatives, ne ramènerait pas des centaines de visiteurs. En revanche, cette relative tranquillité était une aubaine pour prendre le temps de poser suffisamment de bases. Or, si je décidais de couper court aux semaines où je n’ai pas pu sortir l’article à temps, je trahissais ce but premier de densification.
Un exemple très pragmatique concerne les poèmes, qui restent ce que j’ai le plus publié cette année. Ce que je publie actuellement représente des textes écrits il y a un moment, dont la plupart ne représentent pas ma plume actuelle ni la quantité de travail que je fournis désormais lorsque j’écris des vers. Or, cette année révolue m’a permis d’émettre un peu plus de la moitié du Recueil de Feuilles mortes, rapprochant de façon significative le moment où je commencerai à poster des textes de Manies. Ainsi, l’objectif tremplin de l’année passée a plus ou moins été rempli.
Lorsque j’aurai enfin rattrapé le dernier article en retard, celui-ci sera le quatre-vingt cinquième posté. Cela peut sembler beaucoup, et en termes de travail pur et dur ça l’est. Je pense pouvoir affirmer avec une certaine fierté que nous avons dépassé le cap de la simple lubie. Nous sommes encore dans une ambiance de dilettante, mais approchons de plus en plus du moment de bascule vers la sacro-sainte professionnalisation. Non, nous n’avons pas atteint l’objectif initial des cent quatre articles qui auraient dû voir le jour à raison de deux par semaine, mais nous sommes encore loin de la saveur de l’échec.
Voilà déjà un récapitulatif qui me semble bien dense. Maintenant, quelles sont les perspectives à venir ?
Eh bien, 2022 devrait être pour moi la véritable année du renouveau. Le rythme annoncé en septembre doit encore se poursuivre jusqu’à cet été, afin de concilier au mieux toutes mes activités à la fois personnelles et professionnelles. Puis, en août, avec un peu de chance, je pourrai passer la seconde et revenir à ce qui était annoncé lors de la création du cyndrespace. Je me retiens ici de faire de véritables promesses parce que, bizarrement, quand je prévois des choses, l’existence trouve toujours un moyen plus ou moins détourné de faire échouer mes plans.
Je me contente simplement d’espérer que la prochaine fois que je reviendrai sur l’organisation et l’enchaînement de mes projets, ce sera pour m’extasier de l’avancée incroyable que j’ai réalisée.
Les doigts sont croisés.
Sur ce,
Belle Lune,
Wayce Upen Foya